Lawrence Lessig - Code is Law

Le code fait loi – De la liberté dans le cyberespace

Lawrence Lessig

• Juriste américain de notoriété internationale
• Professeur de droit à l'université de Harvard
• Spécialiste de droit constitutionnel et de droit de la propriété intellectuelle
• Il s’oppose notamment à une interprétation extensive du droit d'auteur qui porte atteinte au potentiel de création et aux échanges en ligne.
• Fondateur et président du conseil des neuils de Creative Commons

Un article majeur écrit en 2000

• Écrit en janvier 2000, cet article majeur a non seulement fort bien vieilli mais se serait même bonifié avec le temps et l’évolution actuelle du «  cyberespace  » où neutralité du net et place prise par les Microsoft, Apple, Google et autres Facebook (Les Big Tech américains) occupent plus que jamais les esprits et nos données.

Publié sur Harvard Magazine

• Publié dans une publication de l’université de Harvard harvardmagazine.com
• Harvard est une université privée américaine située à Cambridge, ville de l'agglomération de Boston, dans le Massachusetts.

Le code fait la loi ?

• une réelle menace pour les libertés
• « si nous ne comprenons pas en quoi le cyberespace peut intégrer, ou supplanter, certaines valeurs de nos traditions constitutionnelles, nous perdrons le contrôle de ces valeurs. La loi du cyberespace – le code – les supplantera. »

Des choix de valeurs

• « Les architectures ne sont pas binaires. Il ne s’agit pas juste de choisir entre développer une architecture permettant l’identification ou l’évaluation, ou non. Ce que permet une architecture, et la manière dont elle limite les contrôles, sont des choix. Et en fonction de ces choix, c’est bien plus que la régulabilité qui est en jeu. »(Kauffmann 2010)

• « les architectures viendront garantir nos valeurs traditionnelles – ou pas. À chaque fois, des décisions seront prises afin de parvenir à une architecture d’Internet respectueuse de ces valeurs et conforme à la loi. Les choix concernant le code et le droit sont des choix de valeurs. »(Kauffmann 2010)